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Defiles Marcq
La Voix du Nord
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Depuis quand créez-vous des vêtements ?
« Depuis toujours (elle sourit). Quand j'étais petite, j'ai toujours dessiné mes vêtements. C'est une passion d'enfance. J'ai continué à le faire au Togo puis j'ai ensuite fait une école de haute couture à Lille, en 1998. »
Vous vous êtes spécialisée dans la mode « éthique ». Vous pouvez en dire plus sur ce concept ?
« Je travaille avec des artisans africains spécialisés dans le textile. Je suis en lien avec l'association villeneuvoise Entraide France Mali.
Cette association soutient des femmes de Bamako qui font des tissus tissés. Moi je fais des créations à partir de ces tissus. »
Pourquoi ce choix ?
« J'ai envie de partager le savoir-faire de ces artisans. Le but, avec l'association, c'est de permettre à ces femmes de vivre de leur travail. »
Et vous, vivez-vous de vos créations ?
« Je me débrouille, mais c'est difficile pour tous les créateurs vous savez. Les gens aiment bien ce que l'on fait, mais ces vêtements ne se vendent pas comme des petits pains. »
Vous avez toutefois ouvert votre commerce...
« Oui, j'ai ouvert un magasin en 2008 dans le pôle commerce équitable du centre commercial du Triolo, à Villeneuve-d'Ascq, après avoir travaillé cinq ans dans les salons. »
Samedi, vous étiez à Marcq pour un défilé. Qu'attendez-vous de ce genre d'événement ?
« Mon but est que les gens découvrent les vêtements africains, qu'ils aient envie de les porter. On croit que ces vêtements ne sont que pour les Africains. Je veux prouver aux gens qu'on peut porter des tenues africaines en Europe. »
Comment définiriez-vous votre style ?
« Il est métissé. Je confectionne des boubous, mais aussi des petites robes, des tailleurs. Je fais également des robes de mariage à la demande.
Ma clientèle est d'ailleurs en majorité blanche. »
Vous faites aussi des robes pour le comité Eurorégion...
« (Elle sourit) Oui, je suis partenaire du comité. J'habille les candidates lors d'élections de miss dans la région. »
Des robes africaines ?
« Non, des robes de soirée traditionnelles. »
Combien de temps mettez-vous pour confectionner un modèle ?
« C'est très variable. Une petite robe peut être faite en trois heures. Un modèle bustier, par exemple, ça me prend deux jours. »
Que vous inspire le mariage mode-solidarité internationale ?
« Je trouve que ça va bien ensemble. La mode me permet de promouvoir la culture africaine. Demain (hier), je serai d'ailleurs à Orchies, encore pour la semaine de la Solidarité internationale »
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Election Miss Beauté noire Lille Métropole
Election Miss Beauté noire Lille Métropole
Bouillie Triolo
Contes et bouillies d'Afrique
Publié le dimanche 22 novembre 2009 à 06h00
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Mardi après midi, au pôle de commerce équitable, les enfants d'une classe de l'école Louise de Bettignies ont pu assister à une animation autour des bouillies africaines. Récit.
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La pétillante Philomène a raconté des contes africains aux enfants.Â
GISÈLE CAPRON > correspondante locale
Au coeur de sa boutique Espace Création, Akouyo Kate a dressé une table sur laquelle trônent trois grandes marmites de bouillie africaine, l'une de maïs, l'autre de mil, et la dernière de sorgho, ainsi qu'un énorme plat recueillant les beignets nature, d'autres avec les oeufs, nommés « les boules d'ambiance », et encore les beignets à la banane. « C'est ce que l'on donne aux enfants en Afrique, au déjeuner, ou au goûter, cela donne le sourire... Avec cette confection de bouillies, nous voulons faire partager les goûts, faire découvrir la culture de l'Afrique. » Elle a fait place à une autre grande tablée, autour de laquelle les petits de la classe de CP de madame Pauchan, de l'école Louise de Bettignies à Annappes, ont été conviés : « Nous sommes ici parce que voulons sensibiliser les enfants à l'autre, à une autre culture... Nous avons aussi entamé une correspondance scolaire avec une classe du Mali. » Les petits se sont montrés très attentifs. Dans un premier temps, une séance vidéo leur a présenté la préparation de la bouillie et les différentes céréales. Puis la pétillante conteuse Philomène Bitoumdou, de l'association lilloise EREC (Espace Rencontres et Échanges Culturels) est entrée en scène pour raconter des contes africains.Enfin est arrivé le moment de la dégustation. « Hum, c'est bon ! » entendait-on çà et là . « Notre association vise à promouvoir la culture africaine. Nous proposons un atelier de coiffure, des spécialités africaines, et aussi des contes d'Afrique ou d'ailleurs. Nous envisageons la création d'un atelier couture, pour cela, nous recherchons des machines à coudre », a expliqué Philomène. Avis aux amateurs... Dans la foulée de la semaine de la solidarité internationale, Akouyo Kate, propose, le 27 novembre, une exposition de poupées, bijoux et artisanat du Mali, puis un défilé de mode avec ses créations. L'association Entraide France Mali interviendra sera présente ce jour-là .w
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http://www.nordeclair.fr/Locales/Villeneuve-d-Ascq/2009/11/22/contes-et-bouillies-d-afrique.shtml#
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Défilé Triolo
